LES VOIX DE LA TERRE

Noé a 4 ans, insouciant et fier. Aujourd’hui il avance la tête haute, pourtant sa kuhkum (grand-mère) vient de lui donner une leçon d’humilité. Elle lui a raconté comment la nature est grande, qu’il ne la domine pas mais en fait partie; pourquoi lui aussi, il aura le devoir de la protéger – car la Terre c’est notre mère, lui dit-elle. Elle nous nourrit, nous offre tout ce qu’il faut pour vivre. Avec son grand-père, Noé ira bientôt dans la forêt à la découverte des portages ancestraux, ces sentiers que ses ancêtres autochtones ont tracés.

« Regarde autour de toi tout ce qui vit comme l’arbre, l’animal, tu en es responsable, tu dois être fier de cette responsabilité. Comme toi, un jour ils disparaîtront en laissant derrière eux des traces de sagesse pour les autres à venir. Tu dois en faire autant ».

Ce texte présente un bref survol des enjeux communs aux Autochtones du monde. De la Papouaisie au Québec, la résistance à l’uniformisation des cultures et des peuples et pour la protection de la Terre-Mère, est un combat autant sur la scène internationale que dans le quotidien des premiers peuples.

NOUS NE SOMMES PAS SEULS - LES AUTOCHTONES À TRAVERS LE MONDE

Il y a entre 350 et 370 millions d’Autochtones à travers le monde, répartis dans plus de 70 pays et plus de 5000 langues et cultures autochtones différentes. Des communautés refusent toujours d’être contactés ou de partager des informations sur ce qu’elles sont. Nous pouvons bien les comprendre. Partout les premiers peuples ont fait l’objet de politiques d’intégration et d’assimilation. L’idée que la société occidentale est celle du progrès vers la civilisation semble malheureusement encore bien vivante. Mais le dialogue entre les peuples est de plus en plus possible et nécessaire.

En 1992, pour la première fois, une Autochtone reçoit le prestigieux Prix Nobel de la Paix : Rigorberta Menchu Tum est une femme politique guatémaltèque. Elle a su attirer l’opinion internationale sur les souffrances des peuples indigènes.

L’année 1993 fut proclamée par l’ONU « l’Année internationale des peuples autochtones du monde ». De 1995 à 2004, fut également proclamée la première Décennie internationale des Nations Unies des peuples autochtones du monde.

C’est au cours de cette période que fut créée l’UNPFII, l’Instance permanente sur les questions autochtones. Des experts autochtones y siègent. Ils ont pour mandat de discuter des questions autochtones sur le développement économique et social, l’environnement, la culture, l’éducation, la santé et les droits de l’homme.

C’est en 2007, que l’Assemblée générale des Nations Unies adopte la Déclaration sur les droits des peuples autochtones. Cette déclaration souligne les droits des peuples autochtones à vivre dans la dignité, à maintenir et renforcer leurs propres institutions, cultures et traditions et à poursuivre librement leur développement selon leurs aspirations et leurs besoins. Elle fut l’aboutissement d’un long processus. Depuis 1985, un Groupe de travail sur les peuples autochtones avait commencé à préparer un projet de Déclaration. Avant que cette dernière ne passe à travers toutes les instances de l’organisation internationale, il s’est passé plus de 20 ans.

Cette déclaration n’est toujours pas adoptée par le Gouvernement canadien.

Quoique la Déclaration sur les droits des peuples autochtones ne soit pas contraignante pour les pays qui la reconnaissent, elle reflète tout de même leurs engagements envers les peuples autochtones. C’est un outil important pour lutter contre la discrimination et la marginalisation.

Les Autochtones sont donc très actifs sur la scène internationale et de plus, leurs connaissances, selon M. Koïchiro Matsuura, directeur général de l’UNESCO1 , sont cruciales dans les débats sur l’impact du changement climatique et les stratégies d’adaptation. En effet, les peuples autochtones sont considérés comme des observateurs attentifs car ils ont été confrontés, au fil des siècles, à des changements répétés de leur environnement.

Depuis près d’un siècle, les Autochtones s’adressent à la communauté internationale afin que la voix de leur peuple soit entendue. Partout à travers le monde, ils prennent la parole, ils crient qu’ils existent et qu’ils veulent un avenir pour leurs enfants.

« Guidés par notre vision cosmique commune, nous, les aborigènes, nous partageons les rêves et aspirations. _ous avons un rôle à jouer et une responsabilité à assumer pour la nature et les générations passées, présentes et futures ».

Viktor Kaisiëpo, Papouasie – Forum international des peuples autochtones unis, Pau, juin 2006.

Le Prix Nobel de la Paix : Madame Rigorberta Menchu Tum, serre la main de Madame Lise Gill lors d’une conférence internationale qui se tenait au Mexique en 2003. En arrière-plan, chapeau à la main, Monsieur Rodolpho Stevenhagen, rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme et des libertés fondamentales des peuples autochtones.

En avril dernier, les peuples autochtones de la planète, particulièrement affectés par le réchauffement climatique, tenaient leur premier sommet sur le sujet. Il rassemblait quelques 400 représentants des peuples indigènes et des observateurs de 80 pays. Que ce soit la déforestation ou la fonte des glaces arctiques, les communautés autochtones sont les premières à subir les effets des changements climatiques.

« Les peuples indigènes sont les moins responsables des problèmes planétaires résultant du changement climatique mais seront presque certainement ceux qui en subiront le plus les conséquences »

Patricia Cochran, présidente de la Conférence Inuit circumpolaire

Encore aujourd’hui, des Autochtones à travers le monde sont contraints à fuir devant l’exploitation de leurs territoires ancestraux – ces territoires s’amenuisent à la faveur de la création de petites réserves. Comme quoi l’histoire se répète.

Y aura-t-il une limite à l’exploitation de la Terre-mère? Ce n’est pas d’hier que les peuples aborigènes se posent la question. En ce début de 21ième siècle, elle devient enfin celle de tous les peuples de la Terre.

La voix des peuples autochtones du monde s’exprime aussi par celle des nombreux artistes autochtones. Que ce soit par la sculpture, la peinture, l’ensemble des arts visuels, les arts de la scène, la danse, la musique, le cinéma, la poésie, les artistes expriment à leur manière la culture de premiers peuples. Les artistes invitent à partager cette conscience de la fragilité de l’humain comme de l’environnement.

« Les peuples autochtones sont aujourd’hui la voix ultime de la Terre, ils témoignent, dans leur chair, de la blessure écologique permanente de cette Terre-Mère »

Yves Sioui Durand (Nouveaux Territoires 350/500 ans après, ed. Vision planétaire 1992)

Les Peuples autochtones de tous les continents cherchent des moyens pour travailler ensemble. En 2008, des experts autochtones dont la seconde langue est le français se réunissaient à Agadir au Maroc afin de jeter les bases d’une nouvelle collaboration3. Les thèmes des ateliers étaient l’identité, la langue, l’éducation et la culture; la terre, l’environnement et les ressources, et enfin la gestion pacifique des conflits. Avec la création de la Coordination Autochtone Francophone, c’est un nouveau forum sur la scène internationale, qui s’offre aux Autochtones dont la langue seconde est le français.

Les forums internationaux permettent également aux peuples autochtones d’ici et d’ailleurs de partager leur vision commune et d’entreprendre des actions pour le mieux-être des aînés, des hommes, des femmes et des enfants du monde autochtone.

Les Peuples autochtones au Canada

Au Canada, il y a 615 collectivités de Premières Nations qui représentent plus de 50 nations autochtones. Plus de 50 langues autochtones y sont parlées. Selon Statistique Canada, plus d’un million de personnes s’identifiaient comme Autochtones en 2006, soit 4% de la population canadienne. De ce nombre, 53% sont des Indiens inscrits, 30% des Métis, 11% des Indiens non inscrits et 4% des Inuits4. Pour ce qui est des Inuits, ils sont environ 45,000 et ils vivent principalement dans 53 collectivités au Nunatsiavut (Labrador), au Nunavik (Québec), au Nunavut et dans la région désignée des Inuvialuit dans les Territoires du Nord-Ouest.

En 2006, 56% des personnes qui s’identifient comme

En 2006, 56% des personnes qui s’identifient comme Autochtones vivaient en milieu urbain. Les villes ayant les plus importantes populations autochtones sont Winnipeg, Edmonton, Vancouver, Toronto, Calgary, Saskatoon et Régina.

La complexité de la question de l’inscription et de l’appartenance aux Premières Nations fait l’objet de bien des préoccupations. Depuis juillet 2006, 240 bandes ont établi leur propre code d’appartenance. Plus de 70% des bandes sont régies par les règles sur l’inscription encore prévues par La Loi sur les Indiens ou par une loi équivalente. Ce sont encore ces règles qui déterminent l’appartenance à une Première Nation5.

L’Assemblée des Premières Nations (APN) est l’organisation nationale qui représente les Premières Nations au Canada. Pour l’APN, les membres des Premières Nations sont généralement les personnes inscrites en vertu de la Loi sur les Indiens, qu’elles habitent ou non dans une communauté autochtone (réserve). Selon l’APN, la majorité des membres des Premières Nations vivent dans une réserve et élisent leurs représentants qui sont de plus en plus identifiés comme Gouvernement de Premières Nations au lieu des conseils de bande qui demeurent l’appellation reconnue par les lois canadiennes.

L’Assemblée des Premières Nations réunit tous les conseils des Premières Nations. Depuis quelques années, l’APN réclame la création d’un forum mixte du Gouvernement du Canada et des Premières nations afin de permettre le dialogue sur les questions liées à la citoyenneté des Premières Nations6.

L’Assemblée des Premières Nations travaille étroitement avec l’Association des femmes autochtones du Canada.Ce fut notamment le cas pour l’organisation du 3ième Sommet des Amériques pour les chefs indigènes. Le dénigrement du rôle des femmes au sein des Premières Nations a eu des effets dramatiques au Canada. Aujourd’hui, de plus en plus de femmes jouent des rôles déterminants au sein des communautés de Premières Nations et pour l’ensemble des Autochtones au Canada : des chefs, des conseillères, des femmes engagées qui prennent la parole, qui dénoncent, qui se battent pour la guérison des leurs.

« Qu’allons-nous faire des territoires, de l’autonomie, si nos gens ne sont pas en santé? »

Bibiane Courtois, citée dans la Gazette de femmes, janvier-février 2003.

Les communautés autochtones du Canada se mobilisent autour de grands enjeux politiques, territoriaux, sociaux et de santé, environnementaux, économiques et culturels. Pour les Premières Nations, toutes ces questions sont interdépendantes. Tous ces enjeux s’influencent et ne peuvent être considérés séparément. L’approche holistique est devenue un modèle contemporain de plus en plus respecté. C’est une recherche constante de l’équilibre en considérant l’ensemble des dimensions de la vie. En 2005, l’Assemblée des Premières Nations déposait à la Commission des déterminants sociaux de l’Organisation mondiale de la santé un modèle holistique de planification et de politique des Premières Nations7.

Comment aborder les questions reliées au mieux-être des personnes sans considérer à la fois leur santé physique, mentale, émotionnelle et spirituelle?

Plusieurs ressources privilégiant cette approche ont été créées pour venir en aide aux personnes qui ont subi les horreurs des pensionnats qui ont marqué plusieurs générations d’Autochtones au Canada, comme dans d’autres régions du monde.

Le Gouvernement canadien a offert des excuses officielles et a mis en place un programme de dédommagement et d’accompagnement pour les victimes des pensionnats. En avril 2009, le Pape Benoît XVI exprimait ses regrets au nom de l’Église catholique pour les sévices subis par les élèves des pensionnats autochtones au Canada. Il l’avait fait précédemment pour les autochtones des États-Unis et de l’Australie. La résilience ou la capacité des personnes à se sortir des difficultés reliées à ces événements dramatiques donne un nouvel espoir aux Premières Nations qui ont été très marquées par cette sombre époque des pensionnats. Les survivants veulent tourner la page et offrir aux jeunes générations un avenir où ils auront le droit d’être ce qu’ils sont et d’en être fiers.

Comment aborder les questions reliées au mieux-être des personnes sans considérer à la fois leur santé physique, mentale, émotionnelle et spirituelle?

Les Premières Nations au Québec

Les Premières Nations étaient présentes dans toutes les régions du Québec. Au fil des siècles, comme tous les Autochtones du monde, ils se sont retrouvés sur des territoires restreints, les réserves. Aujourd’hui, les Premières Nations d’ici comme partout à travers le monde, exigent un pouvoir réel sur les choix de développement des états sur leurs territoires ancestraux. Ils contribuent au débat pour un développement durable. Les Premières Nations reprennent peu à peu leur place de gardien et veulent partager leur vision d’une terre à respecter.

En 2006 au Québec, plus de 108,000 personnes ont déclaré une identité autochtone. Pour ce qui est des membres des Premières Nations qui résident ou non dans une communauté (réserve, village, établissements ou autres), il y avait 87,251 personnes (indiens inscrits et Inuit) au Québec en 2007. Parmi elles, 76,787 résideraient dans une communauté des Premières Nations ou une communauté inuite et 21, 325 résideraient à l’extérieur8.

Au Québec, en 2009, il y a 41 communautés des Premières Nations dont la majorité sont encore considérées comme des réserves, et 14 villages inuits.

Dans la majorité des communautés autochtones au Québec, les jeunes occupent une place très importante, car ils forment plus de la moitié de la population. En milieu urbain, ce sont plutôt les personnes de plus de 25 ans qui sont majoritaires.

Au Québec, il y a trois familles linguistiques et culturelles autochtones : algonquienne, iroquoïenne et Inuite. Les Abénaquis, les Algonquins, les Atikamekw, les Cris, les Malécites, les Micmacs, les Innus et les Naskapis sont de culture algonquienne; les Hurons-Wendats et les Mohawks, de culture iroquoïenne, et enfin ceux de culture inuite dont la langue est l’Inuktitut. Il va sans dire que ces classifications ont été faites suite à une longue observation et elles ont fait l’objet de plusieurs publications savantes.

Au quotidien des Premières Nations, les communautés autochtones d’ici se rejoignent toutes lorsqu’il est temps de parler de leur relation au territoire, de l’appartenance des personnes à une communauté qui s’est forgé au cours des siècles autour de valeurs familiales, spirituelles et communautaires, et qui ont une histoire commune de résistance à l’assimilation. Les croyances et les pratiques ancestrales ont été interprétées comme autant de manifestations d’une absence de culture par ceux qui n’ont pas su comprendre toute la richesse et les connaissances que les Premières Nations avaient à partager.

Au Québec, les échanges culturels entre les Premières Nations et les Québécois sont favorisés par plusieurs initiatives qui viennent autant des Premières Nations elles-mêmes que des organismes et des institutions éducatives qui se sont fait un devoir de créer des ponts entre les cultures9. Entre autres, l’Institut culturel et éducatif montagnais, a pour mission de conserver et de promouvoir le patrimoine culturel des Innus. Depuis quelques années, l’Institut est un acteur important auprès des jeunes Québécois. Ces jeunes semblent plus ouverts à cette grande diversité de cultures.

Les différents musées présents dans les villes de Québec, Gatineau et Montréal offrent également plusieurs vitrines aux visiteurs pour mieux connaître les Premières Nations d’ici. Il y a également les musées des Premières Nations, par exemple ceux de Wendake, d’Odanak, de Sept-Iles et de Mashteuiatsh qui permettent aux Autochtones de raconter leur histoire, à leur manière, avec leurs propres objets, leurs propres mots, leur propres créations. Ce sont également des lieux d’échanges et d’enseignement très importants pour partager sur la culture et la langue des différents peuples autochtones.

Les Premières Nations d’ici se sont données la main pour créer des organismes qui offrent maintenant des services à l’ensemble des communautés. En plus des regroupements dont le mandat est de représenter les Premières Nations pour les négociations politiques, dont l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL), plusieurs autres organismes ont été créés dans les domaines de la santé et des services sociaux, des communications, de l’éducation, du développement économique, du tourisme etc. Des regroupements ont vu le jour, notamment l’Association des femmes autochtones du Québec, qui offre une voix aux femmes autochtones. Enfin, en milieux urbains, les autochtones peuvent obtenir les services des centres d’amitiés qui sont situés à Chibougamau, Val d’Or, La Tuque, Montréal, Senneterre, Québec, Joliette et Sept-Iles.

Plusieurs manifestations culturelles et sportives permettent également à la population autochtone de se retrouver, d’échanger, de partager, de s’amuser. Parmi elles les tournois de hockey et d’autres sports, les festivals, les rassemblements d’aînés et de jeunes, et même les grands rassemblements qui offrent l’occasion de belles rencontres pour les Autochtones et pour tous ceux qui ont le goût de venir partager toute cette richesse et cette diversité de culture des premiers peuples.

Des efforts considérables sont faits pour garder vivantes les langues autochtones au Québec, car la langue est l’expression même de nos cultures distinctes. Le défi est d’autant plus grand que la sédentarisation forcée a eu comme effet dramatique de fragiliser davantage les langues parlées sur les territoires ancestraux; ces langues qui expriment le lien entre l’humain et la Terre-Mère. Plusieurs Premières Nations, principalement celles à proximité des communautés urbaines et rurales, ont adopté soit la langue anglaise ou la langue française comme langue seconde. Pour ces Premières Nations, ces langues sont devenues les plus utilisées au quotidien et celles avec lesquelles ils expriment le mieux possible, leurs différences.

Pour les Atikamekw, les Innus, les Algonquins, les Abénakis, et les Hurons, c’est la langue française qui permet de communiquer entre les nations autochtones. Et de plus en plus des Cris, des Mohawks, des Mig’maq et des Inuits parlent également cette langue, sans compter les Autochtones qui vivent à l’extérieur des communautés.

L’équilibre et l’harmonie avec la nature représentent toujours pour les Peuples autochtones des valeurs fondamentales. Aujourd’hui, cette coexistence et ce respect de l’humain pour la nature se révèlent un modèle pour les sociétés qui s’alarment devant les ravages causés à l’environnement par une exploitation excessive de la terre et de ses ressources. Il y a tout un savoir à partager pour le mieux-être de nos sociétés.

Les Autochtones reprennent le bâton de parole pour dire qu’ils ne sont pas seuls, qu’ils sont toujours là, et que c’est pour y rester.

Les enfants des peuples autochtones ont un avenir. Ils apprennent déjà qu’ils devront chercher à comprendre, à respecter, à partager. Chaque jour de leur vie, ils apprendront à faire attention à tout ce qui vit, à devenir responsables. Quel que soit l’endroit où ils vivront, ils garderont cet enseignement de leurs ancêtres et seront l’avenir de ceux qui ont survécu à l’intégration et à l’assimilation. Ils seront les nouvelles voix de la Terre.

Références :

1. Discours de M. Koïchiro Matsuura, directeur général de l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture),

à l’occasion de l’ouverture de la réunion annuelle du Groupe d’appui inter-organisations pour l’Instance permanente sur les questions autochtones

(IASG) 2008 et de la visite officielle de l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones (UNPFFI), le 15 septembre 2008.

2. Changement climatique : premier sommet des peuples autochtones de la planète, AFP, publié le 20/04/2009 - www.lexpress.fr

3. Congrès d’Agadir, DVD-ROM, GITPA/UNESCO 2008.

4. AINC : http://www.ainc.inac.gc.ca/ap/fn/index-fra.asp

5. Groupe de travail technique conjoint APN-AINC, juillet 2008 www.afn.ca

6. Groupe de travail technique conjoint APN-AINC, juillet 2008

7. APN, Approche holistique propre aux Premières nations pour la planification pandémique : Leçon retenue en vue des préparatifs d’urgence.

www.afn.ca/cmslib/general/POGSOF-fr

8. Le Secrétariat aux affaires autochtones utilise l’appellation « Amérindiens » pour identifier les indiens inscrits .

9. Voir entre autres « Mythes et réalités sur les peuples autochtones, Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, Montréal 2002.

Magnifique oeuvre intitulée LES ONZES NATIONS DU QUÉBEC de l’artiste-peintre Ernest (Aness) Dominique. Une invitation à consulter les œuvres de ce grand artiste à www.ernestdominique.ca

Article publié dans le magazine Premières Nations, volume 1, numéro 1 - Été 2009