JANVIER 2020
Conclusions de la première phase
La Commission Tipelimitishun, dont l’objectif est la réalisation d’une constitution pour la Première Nation des Pekuakaniulnutsh, tenait un grand cercle de discussion et d’échange au Musée de Mashteuiatsh, le 14 décembre 2019. Cette rencontre publique était au calendrier de la Commission pour conclure la Phase 1 dont le thème était la consultation des membres de la communauté sur les sujets suivants : Préambule, principes, valeurs et droits fondamentaux.
Nouvelle année, nouvelle décennie
20 ans après l’arrivée d’un nouveau millénaire, voilà que nous débutons une nouvelle année et une nouvelle décennie. Nous ne parlerons plus des années 20 de la même façon, car elles sont désormais reléguées au siècle précédent. Il faudra donc parler obligatoirement des années 1920 lorsqu’il sera question des années folles.
FÉVRIER 2020
Début des travaux de la deuxième phase
Le lancement de la phase 2 des travaux de la Commission Tipelimitishun a eu lieu le 18 janvier 2020 par la présentation d’un colloque à la salle communautaire en présence de quelques 60 membres de la nation des Pekuakamiulnuatsh. Pour cet événement les conférenciers invités étaient messieurs Alexandre Bacon et Ghislain Otis.
Égalité et parité entre femmes et hommes
Le 7 février 2020 une vingtaine de personnes, majoritairement des femmes, assistaient au lancement d’une démarche pour l’égalité et la parité entre les femmes et les hommes à Mashteuiatsh. L’événement se déroulait à la salle Ushkui à l’occasion d’un brunch communautaire organisé dans le cadre de la semaine de la promotion de la vie.
MARS 2020
Une action pacifique d’opposition aux grands projets
« Notre action est pour protéger le territoire en entier des multinationales et des gouvernements qui, depuis trop longtemps colonisent nos terres et nos têtes. Nous Pekuakamiulnuatsh, ainsi que les alliés qui veulent se joindre à nous, prenons position contre les gros projets comme le gazoduc sur le Nitassinan ainsi que sur tous les territoires non-cédés du Canada comme celui des Wet’suwet’en. Nous agissons aujourd’hui avec nos coeurs avec la conviction profonde de l’importance de donner aux générations futures de tous les milieux une terre saine et une conscience que notre vie dépend d’un fragile équilibre entre les éléments de la nature. Tshiniskumitinau, merci de vous joindre à nous. » Voici le message préparé par un groupe de quatre jeunes Pekuakamulnuatsh qui ont convenu de mettre en place une manifestation pacifique à Mashteuiatsh le samedi 22 février dernier. Ces quatre jeunes sont Jimmy-Angel et Nina Bossum, Marie-Andrée Gill et Anick Ouellet. Réunis par les réseaux sociaux, ils ont réussi à convaincre quelques 130 personnes de la communauté et de l’extérieur à venir manifester leur appui à ce qui peut être considéré comme un mouvement spontané pour la protection de la Terre-Mère.
Privilégier davantage l’écoute et le dialogue
Les élus de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh étaient fort préoccupés par les événements qui se sont déroulés en Colombie-Britannique et ailleurs au pays au cours des dernières semaines. La situation de la nation Wet’suwet’en et les circonstances ayant mené à ces contestations sont particulières et complexes, et méritent d’être soutenues. Le chef Clifford Moar a déclaré que, pour les élus de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh, la clé du dénouement résidait dans le dialogue et le respect mutuel, ce qui impliquait inévitablement un changement d’attitude des gouvernements.
AVRIL 2020
Lutte contre la Covid-19 Mashteuiatsh déploie les grands moyens
Au début du mois d’avril, nous apprenions que les mesures mises en place pour lutter contre la pandémie à Coronavirus allaient se poursuivre pour encore quelques semaines, voire quelques mois. Pekuakamiulnuatsh Takuhikan a donc diffusé un communiqué pour annoncer qu’il maintient la fermeture de ses bureaux et de ceux de ses institutions jusqu’au 2 mai 2020. Mais l’organisation de Pekuakamiulnuatsh Takuhikan n’attend pas que la situation revienne à la normale avant de mettre en place des actions concrètes et concernés pour lutter contre le phénomène.
Rachelle Bacon et la fierté de ses racines
Fière représentante de la Première nation des Pekuakamiulnuatsh, Rachelle Bacon est très attachée à ses racines. De temps à autre, elle participe à divers événements culturels qui se tiennent au musée et elle assiste chaque année au Grand rassemblement des Premières Nations. On la reconnaît facilement avec le port de son habit traditionnel. Pour elle, la fierté de ce qu’elle est, de ses enfants et petits-enfants, la comble de bonheur.
Mikisiw Awashish récipiendaire du prix Alec-Reid
Mikisiw Awashish du Drakkar de Baie-Comeau de la LHJMQ et originaire de Mashteuiatsh est récipiendaire du prix Alec-Reid décerné par l’Alliance Sport-Études pour mettre en lumière le parcours exceptionnel des étudiants-athlètes en soulignant leur engagement scolaire et leur implication dans la communauté grâce au concours organisé annuellement depuis 5 ans. Depuis cette année, cet honneur porte le nom d’Alec Reid, en mémoire du jeune hockeyeur tristement décédé la saison dernière.
MAI 2020
Un enseignement dispensé « autrement »
Pandémie oblige, comme dans à peu près tout le Québec, l’enseignement primaire et secondaire à Mashteuiatsh vit une grande période de bouleversement. Nos écoles sont fermées depuis la mi-mars et n’ouvriront pas officiellement avant la mi-août 2020 et cela, si ce fameux virus ne représente plus un risque trop important.
La protection de nos aînés est fondamentale
Dans le contexte actuel de la pandémie causée par la Covid-19, le journal Pekuakamiulnuatsh s’est intéressé à en savoir davantage sur les bases mêmes de ce fléau. Pour ce faire, nous avons contacté la Dre Johanne Philippe, médecin résidente du centre de santé de Mashteuiatsh, et nous lui avons posé quelques questions.
Mise en place d’une équipe mobile de prévention
Le 8 mai dernier, Pekuakamiulnuatsh Takuhikan annonçait la mise en place, d’une équipe mobile de prévention et de protection afin d’assurer la santé et la sécurité de la population de Mashteuiatsh en lien avec la COVID-19. Cette équipe multidisciplinaire est composée de membres du personnel de la santé et de la sécurité publique ainsi que de spécialistes dans le but de veiller à la protection des Pekuakamiulnuatsh. Cette équipe mobile est maintenant en place et elle peut intervenir auprès des résidents, des familles, des entreprises et des visiteurs, etc.
JUIN 2020
Le mandat des élus pourrait être le plus long de l’histoire
Le 25 mai dernier, Katakuhimatsheta (Conseil des élus) a émis un communiqué pour faire part de sa décision de reporter la tenue du registre électoral prévu au Règlement sur les élections de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh.
En quelques semaines, tout a changé
À Mashteuiatsh comme partout ailleurs, de la plus simple rencontre familiale à l’accueil des visiteurs, quelques semaines auront suffi pour tout changer. Le passage de la COVID-19 aura fait ses ravages même si nous avons été plutôt épargnés par ce fléau, pour le moment, tout comme la région du Saguenay˗Lac-Saint-Jean.
Reprise des fouilles archéologiques à Mashteuiatsh
Tel qu’annoncé récemment, la Société d’histoire et d’archéologie (SHAM) est heureuse de confirmer la reprise des fouilles archéologiques sur le site DdFb-18 situé à l’emplacement de l’ancien magasin général de la Baie d’Hudson au coeur du village de Mashteuiatsh.
JUILLET 2020
Lancement de la nouvelle exposition permanente
C’est le 5 juillet dernier que le Musée amérindien de Mashteuiatsh rouvrait ses portes au grand public. Quelques jours auparavant, lors d’une conférence de presse tenue dans les locaux de l’institution le 30 juin, les dirigeants de la Société d’histoire et d’archéologie de Mashteuiatsh avaient procédé au dévoilement de la nouvelle exposition permanente qui s’intitule « Tshilanu Ilnuatsh » et qui signifie « Nous, les Ilnuatsh ».
Un été de découvertes déterminantes!
Dans le numéro de juin du journal Pekuakamiulnuatsh, la Société d’histoire et d’archéologie de Mashteuiatsh confirmait la reprise des fouilles archéologiques sur le site DdFb-18 situé à l’emplacement de l’ancien magasin général de la Baie d’Hudson au coeur du village de Mashteuiatsh. Ces fouilles s’inscrivent dans un projet de recherche d’envergure divisé en trois volets, soient les fouilles archéologiques proprement dites, la recherche et la documentation liées à ces fouilles, de même que la diffusion et l’interprétation des résultats.
AOÛT 2020
L’archéologie au service de la Nation
D’importantes fouilles archéologiques sont menées à Mashteuiatsh depuis la découverte, à l’été 2017, d’une hache vieille de 5000 à 6000 ans. Après une pause de deux ans, l’équipe de terrain du module d’archéologie de l’Université du Québec à Chicoutimi, assistée de membres de la communauté des Pekuakamiulnuatsh ont repris du service et après un mois de recherche, le bilan est déjà fort encourageant.
Allen Grégoire s’intéresse aux mats totémiques
Quand on fait la connaissance d’un individu comme Allen Grégoire, on découvre un homme qui est très proche de la nature et des animaux
qui y habitent. Il accorde une grande importance à la nature et à la spiritualité. En raison de la pandémie et des risques qu’elle provoque aux gens dont la santé est fragile en raison de problèmes liés au diabète et à l’asthme, il a pris la décision de se lancer dans la réalisation d’un mat totémique.
Initiation aux fouilles archéologiques
Dans le cadre du mois de l’archéologie, la Société d’histoire et d’archéologie de Mashteuiatsh est heureuse de proposer une activité d’initiation aux fouilles archéologiques en collaboration avec l’équipe d’archéologues et de techniciens qui travaille actuellement sur le site DdFb-18 près de la caisse Desjardins.
SEPTEMBRE 2020
Un an de plus pour les élus de Katakuhimatsheta
La tenue du registre électoral qui devait avoir lieu du 4 au 7 juin a été reportée temporairement en raison des mesures sanitaires imposées par l’apparition du virus de la Covid-19. Par la suite, Katakuhimatsheta, qui souhaitait toujours respecter le délai prescrit, a pris la décision de finalement tenir ce registre du 13 au 16 août de cette année, mais toujours dans le respect des mesures sanitaires. Les résultats obtenus lors de ce registre ont été assez concluants. En effet, seulement 55 membres de la Première nation se sont présentés pour signer le registre.
Un premier livre pour Lishapet Raphaël
Le 10 août dernier, le Musée amérindien de Mashteuiatsh a reçu l’auteure Lishapet Raphaël pour le lancement de son livre intitulé Atalukan Shikuan. Il s’agit du tout premier livre de l’auteure originaire de Mashteuiatsh.
Quelques Pekuakamiulnuatsh participent aux fouilles archéologiques
L’expérience est mémorable. Se joindre aux archéologues pour prendre part aux fouilles archéologiques à la recherche d’objets qui ont marqué notre histoire est vraiment une expérience que les participants n’oublieront pas de sitôt. C’est ce qu’ont vécu quelques membres de la nation des Pekuakamiulnuatsh, volontaires pour participer aux fouilles qui se poursuivent actuellement à Mashteuiatsh, et qui seront complétées d’ici quelques jours.
OCTOBRE 2020
Tepatshimuatsh : la parole au nehlueun
La Corporation médiatique Teuehikan tenait une conférence de presse au Musée amérindien le 22 septembre dernier pour annoncer un nouveau projet pour la radio communautaire. Ce projet nommé Tepatshimuatsh, qui signifie « il raconte », consiste en la réalisation d’une émission hebdomadaire d’une durée d’une demi-heure, diffusée chaque vendredi à 11 heures. De plus, l’émission sera en rediffusion les samedis et dimanches à 17 heures.
Joyce Echaquan - Comment oublier une telle histoire!
Le 28 septembre dernier, Joyce Echaquan, une mère de sept enfants âgée de 37 ans de Manawan, est décédée à l’hôpital de Joliette dans Lanaudière, dans des circonstances très préoccupantes. Avant sa mort, elle a enregistré un Facebook Live qui montrait des infirmières qui lui conféraient des insultes qualifiées de racistes. Elle avait été admise à cet hôpital quelques jours plus tôt pour des maux d’estomac, elle qui avait souffert de problèmes cardiaques dans le passé.
La COVID-19 fait son entrée à Mashteuiatsh
La deuxième vague de la pandémie à la COVID-19 est officiellement entrée dans les limites de la communauté de Mashteuiatsh le 7 octobre dernier. Épargnée par la première vague qui frappait le Québec en mars dernier, Mashteuiatsh s’en était bien tiré, tout comme ce fut le cas pour l’ensemble de la région du Saguenay – Lac- Saint-Jean. Mais la deuxième vague est venue perturber l’élan de discipline jusque-là rigoureusement respecté par les Pekuakamiulnuatsh.
NOVEMBRE 2020
Hélène Jourdain célèbre ses 100 ans
Passer toute sa vie à ne parler presqu’exclusivement le nehlueun (notre langue) est un fait relativement rare de nos jours. Bien qu’encore une bonne partie de la population est en mesure de comprendre et parler la langue des Ilnuatsh, très rares sont ceux qui ne la comprennent et la parlent en exclusivité. C’est pourtant la vie qu’a menée Madame Hélène Jourdain qui a célébré ses 100 ans le 10 décembre dernier.
Le parcours inspirant d’Elsa Launière
On a souvent entendu ce genre de commentaire : le travail de policier, ce n’est pas fait pour des femmes. En général, on peut dire que le monde de la police, c’est un monde d’homme même si c’est de moins en moins vrai puisqu’on voit de plus en plus de femmes devenir policières. Elsa Launière, cette fille de Gaston Launière et Thérèse (Telesh) Begin a commencé sa vie publique comme pompière volontaire et peu de temps après, elle a commencé sa carrière comme policière.
DÉCEMBRE 2020
40 ans d’autonomie en éducation
Il y a 40 ans, le Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean (aujourd’hui Pekuakamiulnuatsh Takuhikan) prenait en charge l’ensemble des systèmes éducatifs de Mashteuiatsh. Cette décision déterminante et marquante prise par nos dirigeants confirmait la volonté de prendre le contrôle des écoles en se reposant sur le principe que l’enseignement doit se faire en conformité avec les valeurs de la nation et ses spécificités.
Une route à reconstruire!
La sortie nord de la communauté de Mashteuiatsh a longtemps fait l’objet d’observations négatives et de critiques, autant par les résidents de la communauté qui fréquentent cette route, que par les villégiateurs et les visiteurs qui l’empruntent. Le 16 novembre dernier, une partie du problème trouvait une solution, ne serait-ce que partielle, alors qu’une autre partie demeure problématique encore au moment d’écrire ces lignes.
