C’était la première fois que le Marché de Noël était à si grand déploiement. Quarante-quatre exposants ont répondu à l’appel de la Société de Développement Économique Ilnu de Mashteuiatsh qui en a pris l’initiative. Selon la directrice générale de l’organisme, Caroline Bouchard, l’implication de tous les organismes et celle des bénévoles auront contribué à ce succès. « On a eu une collaboration extraordinaire de la part de Patrimoine et Culture et de Travaux publics et Habitation de Pekuakamiulnuatsh Takuhikan, de même que de la part des employés du site Uashassihtsh; si nous ne les avions pas eus, le succès en aurait été moindre », a mentionné Caroline Bouchard en entrevue.

Dès le vendredi soir, 17 novembre, les gens faisaient la file pour avoir accès au pavillon du site Uashassihtsh où quelques exposants avaient une table pour présenter leurs produits originaux. Mais l’emplacement du pavillon ne suffisait pas à satisfaire à la demande; les tentes extérieures, le Shaputuan et autres chapiteaux ont ouvert leurs portes pour accueillir d’autres exposants. « Jamais une réponse n’a été aussi importante » d’ajouter Caroline Bouchard.

Castors et outardes étaient également au menu dégustation, permettant aux nombreux visiteurs de pouvoir goûter à ces aliments bien préparés tout au long de la journée. L’implication des personnages a également fait de l’événement un succès sur toute la ligne. Le père Noël, la mère Noël, la Fée des étoiles, les lutins, le Grincheux, tous ont mis la main à la pâte.

Un nombre incalculable de marchés de Noël se sont tenus partout dans la région du Saguenay – Lac-Saint-Jean, et c’est celui de Mashteuiatsh qui a ouvert la marche en étant présenté à la mi-novembre. Mais là où il se démarque davantage, c’est dans son originalité alors qu’il y avait principalement des produits faits ici même, par des artistes et des artisans du milieu.

Il est évident que l’expérience sera répétée l’an prochain et la SDEI tentera de trouver le moyen de satisfaire à toutes les demandes. Selon Caroline Bouchard, l’organisation a été dans l’obligation de refuser des exposants par manque de place.