« Le 13 septembre 2017, dans le contexte des activités entourant le 375e anniversaire de la Ville de Montréal et du 150e anniversaire du Canada, et pour souligner les 10 ans de la Déclaration, L'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador veut inscrire un événement à la hauteur de l'importance que nous attachons à la Déclaration et ses principes. L'occasion ne peut être mieux choisie pour insister sur la nécessité de relations harmonieuses et de coopération entre les États et les peuples autochtones. Il est temps que les États reconnaissent et se réconcilient avec leur passé colonial. On pourra alors parler de véritable réconciliation avec les peuples autochtones », a déclaré le chef de l'Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL), Ghislain Picard.

Rappelons que le Canada a levé son statut d'objecteur permanent en mai 2016, quand la ministre des Affaires autochtones et du Nord, madame Carolyn Bennett, a annoncé que le Canada appuie maintenant pleinement la Déclaration.

« Les actions doivent suivre les paroles. Nous avons besoin d'un gouvernement qui a le courage pour véritablement mettre en œuvre les dispositions de la Déclaration. À la lumière de l'opposition de la majorité des Premières Nations face à des projets comme Énergie Est ou le barrage du site C, nous avons l'impression que nos droits sont loin dans les préoccupations. Il appartient aux gouvernements de nous prouver le contraire », a conclu le chef de l'APNQL.

La Déclaration encourage explicitement des relations harmonieuses et de coopération entre les États et les peuples autochtones. Bien que non contraignante, la Déclaration constitue un instrument de référence spécifique sur les droits autochtones. Elle fait partie du corpus en matière de droit international et, en ce sens, elle est importante, voire essentielle.